EAGLE King 500
Guitare à manche conducteur, dotée d'origine de 2 micros à double bobinage et d'un filtre électronique réjecteur paramétrique. Achetée en 1983, la lutherie n'a pas bougé d'un poil. En revanche, pour accroitre sa palette sonore, les 2 micros ont été remplacés par des modèles commutables simple ou double bobinage, et l'électronique (qui soufflait un peu) a été remplacée par un pré-amp fait maison, avec possibilité d'inversion de phase du micro "chevalet".
Shergold « Cavalier double » 6 + 12 cordes
Guitare achetée d’occasion par Jean-Louis, je pense à l’automne 1981. D’origine, sa couleur était presque noire mais Jean-Louis l’a fait repeindre en blanc 2 ou 3 ans plus tard (photo : concert à Blainville sur l'eau en novembre 1986).
Cette guitare est assez particulière : les manches sont vissés mais ils s’emboitent dans le corps de la guitare sur une assez grande longueur, une sorte d’intermédiaire entre le manche vissé habituel et le manche conducteur.
D'origine dépourvue d'électronique active, je l'avais modifiée en y incluant des préamplis faits maison, et surtout en envoyant les sorties des micros de chaque manche sur un jack stéréo. En effet, d’origine il y a une seule sortie sur un jack mono, et un sélecteur manuel permet d’y connecter les micros de la 6 cordes ou ceux de la 12 cordes. Le câblage sur un jack stéréo permet de se dispenser du sélecteur manuel et de changer de manche avec une pédale, ce qui est bien plus pratique.
Principal défaut de cette guitare pourtant prestigieuse : elle était lourde et très mal équilibrée. Jean-Louis a essayé d’y remédier en creusant l’arrière du corps (tout en bas) pour y couler du plomb, mais cette opération a surtout alourdi encore plus l’instrument, sans suffire à l'équilibrer.
Avec le temps, les manches ont travaillé en se vrillant légèrement, défaut impossible à corriger par des réglages. A partir de là, elle n’a plus été utilisée. C'est maintenant une double manche Epiphone qui la remplace.